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Paroles de "Crise en Thème" (Tiré du Néant, Empathik)


(Refrain)
Pas de sentiment, juste de la haine profonde
Les sentiers manquent, sauf dans le mépris fondé
Le chaos attend le renfort, vois les chrysanthèmes et arrose
Tout s’arrête, fin d'la ligne, terminus, ça rend fou

(Sin’K)
L’heure est aux crises en thèmes
Ca se barre en c***** de partout, c’est bien plus qu’une p***** d’crise interne
Regarde l’Occitania, pays assassiné par la France
Telle est la vérité, t’as oublié ou t’as nié
En bloc, en bref, j’suis en guerre contre l’autre caste
Dans l’histoire OC est un kyste survivant de l’holocauste
Liberté, égalité, fraternité, j’***** cette devise
Pour mieux régner l’Elysée divise
J’veux ce président en taule, justice pour tous
Chez les p**** de députés c’est l’assemblée partouze
La crème des fachos crame, écoute les pimpons
La république sauve son soss Maurice Papon
J’vis dans l’apocalypse, si t’es faible la poutre est libre
Mais n’oubli pas: que l’apôtre est l’Homme
Putain à 65 piges c’est la retraite
Du SMIC rien à foutre, j’suis pas fan d’arthrite
L’argent fait le bonheur donne-le moi
Les liasses en main, c’est la laisse en moins, j’ai pas l'don de l’émoi
Pas de période creuse pour la crise même dans l’pe-ra
Ca parle de pneus qui crissent, de crasseuses, de kiss.D
Ouah t’es un aud-ch, tu sors du ghetto?
Moi j'sors du ventre de ma mère, 9 mois qu’on me guettait
Le sombre désespoir ça brille, comme mon langage sabir
Le champagne est sablé, les têtes sabrées

(Refrain)

(Actéon)
C’est la crise en thème, prémisse d’un homicide
Et je creuse ma tombe comme je brûlerais un hémicycle
Le début de la fin, l’apogée d’une vie sans faim
Cet espoir qui s’envole comme un séraphin
E.K est une crise, un soir où la lune t’écrase
Les mains tremblantes, paré à la déprime
Aux larmes et à leurs sombres prémisses
Puis c’est sur mon dos que la haine se hisse
Comme un fardeau, le dégoût et vient le vice
De la vengeance, le passé resté gravé
Voici le dernier, l’unique aller
Vers l’enfer jusqu’au point de non retour
Le seul voyage où il n’existe aucun retard
Allant aux fin fonds des remords, sur la piste du tort
La mort est proche, se presse et nous fauche
Lourde est la crise, et lourds sont mes cris
Pour me calmer j’écris, mais jamais rien je n’oublis
Le jour revient, sa lumière m’éblouit
Ma joie revit, pour un court instant de répit

(Refrain)